vendredi, le 22 février 2013

Monsieur le Président Pál Schmitt! Madame Katalin! Madame Dalma! Mesdames, Messieurs, Bonjour!

Il est facile de parler après un ministre, mais cela est difficile après un prêtre. Qu'est qu'un homme pourrait dire après les mots d'un servant de Dieu? Il vaut mieux, mes chers amis, que ce ne soit pas moi qui tient ce discours, il y aurait d'ailleurs de nombreux volontaires, mais si je laissais que l'année dernière évalue soi-même: qu'elle nous révèle ce qui s'est passé en 2012. Peut-être elle commencerait par le fait que 90.300 enfants sont nés, 2251 de plus par rapport à l'année dernière.  Nous pourrions penser que ce chiffre est dû aux mesures pour la protection des enfants et des familles, annulées par les socialistes et restaurées par nous, ou bien à notre nouveau système fiscal familial. Mais si nous nous arrêtions par là, il y a de la chance que nous serions pris par les combats politiques profanes; par contre il y a de fort chances que les choses plus importantes nous attendent par-là. Je voudrais vraiment croire que ce ne sont pas seulement quelques mesures gouvernementales, d'ailleurs remarquables,  qui sont derrière de la bonne nouvelle. Les petits bébés avaient de l'envie de naître. Peut-être c'est un bon signe, un signal, peut-être c'est un véritable encouragement: peut-être ils savent déjà quelque chose. Ils savent que même si quand nous sommes levés il y avait de la chute de la neige, le printemps s'approche, il advient à la place d'un présent mesquin, le futur plus plus généreux. Un futur qui surpasse les vagues de la crise européenne et qui promet quelque chose d'encouragent, de prometteur, de prospérant, de plus riche, de plus badin, peut-être de plus heureux. Il est possible que l'année 2013, comme nous l'avons planifié, sera l'année de la croissance. L'autre jour, j'ai lu dans le rapport sur la qualité de vie d'OCDE, qui regroupe les 34 pays les plus développés du monde, que 69 pour cent des hongrois sentent qu'ils ont plus des impressions positives que négatives pendant une journée. Sur une échelle de dix, les Hongrois ont apprécié leur qualité de vie à 4,9 c'est-à-dire à 5. Est-il beaucoup ou peu? C'est la question. La moyenne des 34 pays en question est 80 pour cent et 6,7 points. Dans cette perspective le notre est peu. Par contre, si nous changeons la perspective et nous regardons les derniers cent ans des Hongrois, le résultat est différent. Pendant les derniers cent ans, les Hongrois devaient voir que l'économie de la Hongrie était semblable au château de Déva dans la ballade de Kelemen Kőmíves: ce que nous avons construit jusqu'à midi s'est effondré jusqu'au soir, ce que nous avons construit jusqu'au soir, s'est effondré jusqu'au matin. Entre parenthèse: à propos du mot culture, les 43 pour cent des Hongrois associent à la littérature, la moyenne de l'U.E. n'est que 23 pour cent et en Hongrie l'usage des bibliothèques est toujours à la mode malgré les années dures. Alors, il y a de l'espoir. Il a du sens de faire des allusions à Kelemen Kőmíves dans un discours politique. Ainsi ce que nos trisaïeules ont construit, la première guerre mondiale et le système de paix par la suite ont pris. Ce que nos arrière-grands-parents ont construit, la deuxième guerre mondiale  et le système de paix par la suite ont pris. Ce que nos grands-parents et parents ont construit, l'économie politique  erronée du régime communiste a pris, qui a attiré dans le piège de la dette publique et a mis en cage tout le pays. La faillite du socialisme est une perte économique même si la Hongrie était un réservoir dans la partie Est de l'Europe qui semblait le plus au mélange douteux d'un camp de travail et un centre de vacance socialiste. Finalement, ce que nous avons construit après le changement de régime jusqu'à 2002, s'est effondré entre 2002 et 2010. Ainsi, si nous pensons à nos terminaisons nerveuses, qui sont effilochées par les événements historiques, semblables à un câble d'acier d'un vélo usé, un sondage de qualité de vie qui montre une satisfaction à 50 pour cent nous semble plutôt satisfaisant.

Ce qui est pourtant plus important des chiffres, c'est la moralité ce que nous devons répéter encore et encore. A l'époque du changement de régime, il existait une promesse – non c'était plutôt une affirmation commune! – au delà des partis et des visions politiques – ce que nous avons prononcé ensemble, nous, les responsables des affaires publiques, devant les citoyens hongrois: nous n'allons jamais commettre la faute de Kádár et ses alliés et du parti MSZMP, c'est-à-dire de financer des frais de prospérité à la base des crédits, des crédits pris de l'étranger. Soyons mêmes les pauvres ou dans une situation difficile, nous n'allons pas financer par des crédits étrangers les allocations sociales, les subventions, ni les augmentations des salaires sans provisions; pour le formuler dans une terminologie de l'armée: cette affirmation a été tenue jusqu'à 2002. Derrière l'effondrement de l'économie hongroise en 2008, il se trouve le fait que les socialistes n'ont pas respecté cette affirmation historique après 2002. Nous connaissons les conséquences; finalement une partie importante des pensions de retraites, des allocations familiales et des salaires a été perdue. Oui, je sais que vous l'avez entendu mille fois de ma part. Et je sais encore, car je connais notre genre que les Hongrois n'aiment pas les paroles trop concrètes. Quand j'étais à Cegléd, d'ailleurs il n'y a pas si longtemps, j'ai entendu l'histoire selon laquelle une femme, en se préparant au mariage d'or, le 50e anniversaire du mariage, a reproché à son mari qu'il ne lui jamais dit ce qu'il la aime. A son tour le mari a répondu: je l'ai dit déjà une fois, s'il y aura un changement je vais te le dire.

Mesdames, Messieurs!

Dans le monde de la politique, il existe de choses que nous devons répéter encore et encore, s'il est nécessaire même cent fois. Oui, mes chers amis, une économie bâtie sur la dette publique n'est pas capable de construire que le décor de papier mâché du bien-être que le premier vent plus fort va souffler et détruire. D'après la voix des sirènes vient le réveil pénible et désespéré. Celui qui déclare que ce n'est pas nécessaire de travailler au fur et à mesure pour chaque forint dépensé, il trompe des gens et soi-même aussi. C'est la vérité et le principe sur lequel nous avons construit la politique de la Hongrie depuis 2010 et en 2012 aussi. Ayant une modestie nécessaire mais un motif puissant, avec la dignité retenue des femmes de foyers, nous pouvons et peut être nous devons déclarer comme succès ce qu'en 2012 notre pays a encore diminué sa dette publique – il n'y avait que 5 sur 28 pays dans l'U.E.  qui en ont été capables – a contrôlé ses affaires de finance et même notre pays avait une meilleure performance que les autres pays. Ne vous laissez pas être confondus par les prévisions actuels de l'U.E.  Par exemples ils n'ont jamais réussi à bien calculer notre déficit public. Nous croisons les doigts pour eux, peut-être cette année ils vont y arriver, mais nous les aidons encore: cette année le déficit public sera sous trois pour cent. La dette publique, Mesdames et Messieurs est toujours élevée, même si elle n'atteint pas notre bouche, mais nous y sommes jusqu'à nos poitrails; que le diable la emporte avec ceux qui l'ont fait, mais il ne les emporte pas et le travail reste à nous.

Mesdames, Messieurs!

Si c'est vrai les que les petit bébés entrevoient le changement du monde hongrois, peut être les adultes l'ont déjà remarqué aussi. Ils l'ont remarqué et cette fois-ci ils ne vont pas croire aux baratins des anciens et minables maîtres de la haine, ni de la manipulation politique farfelue et loufoque mais ils regardent autour d'eux. Ils regardent autour d'eux chez eux, dans le pays, dans le monde et également dans leur âme.

Mesdames, Messieurs! Chers amis!

Il y en a de nombreux qui regardent les choses comme ils sont et ils posent la question: pourquoi? Il y en a d'autres qui regardent les choses comme ils devraient être et posent la question: pourquoi pas? Et ils s'y mettent. Eux sont les élèves de Márai (correctement: de Géza Ottlik – le rédacteur) qui a écrit le suivant: „Il ne faut pas s'adapter au monde, non plus réorganiser ce qui y existent déjà mais de le compléter sans cesse”. C'est comme les grandes oeuvres naissent. Nous, les Hongrois, nous avons contribué au monde à travers de nombreuses choses, par contre nous parlons très peu de nos grandes oeuvres, les oeuvres des Hongrois. Nous avons une tendance à les oublier, pourtant un hongrois est toujours capable, même si aux temps difficiles, de créer: achever et engendrer les choses étonnantes et énormes. La patrie a été toujours riche de ces oeuvres et succès personnelles et par cela elle a donné non seulement à soi-même mais au monde. C'est ainsi que venu au monde
le Turc mécanique, le stylo à bille, la dynamo, le train électrique, l'holographie, le centre téléphonique, Rubik's cube et encore de nombreuses nouveautés, inventions et records. Ce sont toutes les oeuvres des Hongrois. Prenons seulement l'année dernière! Tout le monde connaît le succès mondial des sportifs qui ont participé aux Jeux Olympiques à Londres. Mais est-ce que nous savons qui a gagné en 2012 le prix Abel qui est considéré comme le prix Nobel mathématique? Il était un scientifique hongrois, Endre Szemerédi, nous le félicitions à cet occasion d'ici! Est-ce que nous savons qu'aux Jeux Olympiques internationaux des jeux logiques, le grand prix a été remporté -par la première fois - par un designer hongrois pour son jeux Okostojás dont on parle souvent comme l'héritier de Rubik's cube. Nous félicitions également András Zagyvai à cet occasion! Est-ce que nous savons Mesdames et Messieurs que parmi les meilleurs dix chefs du monde il y en a un Hongrois?  Est-ce que nous savons qu'un bateau hongrois sur le Danube a été nommé le meilleur club de musique au monde? Est-ce que nous savons que le vainqueur absolu et le médaille d'or de l'Olympique International des Elèves au physique était notre lycéen de Pécs? Ou bien est-ce que nous savons qu'au championnat des ouvriers européens – nous ne consacrons pas assez d'attention à ce sujet – nous avons gagné cinq médailles d'or dans les épreuves comme menuiser de meuble et de bâtiment, informatiques en entreprise ou bien technologies dans l'industrie du bois. Alors, tirez nos chapeaux devant les jeunes ouvriers hongrois aussi!

Mesdames, Messieurs!

Mais les Hongrois sont capables de créer des oeuvres mondiales pas seulement d'une manière individuelle. Il y avait des temps quand tous les Hongrois ont réuni leur forces, leur talents, leur courage et nous avons crée quelque chose d'impérissable. Une oeuvre commune des Hongrois était la Conquête – pendant que des douzaines de populations ont disparu dans le tourbillonnement à l'époque des grandes invasions. Une oeuvre commune des Hongrois était la fondation d'un état chrétien de Saint Stéphane par laquelle nous avons finalisé notre statut en Europe. Et elle était la reconstruction du pays démoli et brûlé après l'invasion des Mongols; puis elle était quand nous avons interrompu l'invasion des Turcs. La grande oeuvre hongroise était la Révolution en 1848 contre l'absolutisme et la conquête des Habsburg ainsi que notre révolution en '56 par laquelle nous avons dévoilé le communisme devant le monde et nous avons planté le premier et plus important clou dans le cercueil de l'empire soviet. Et, mes chers amis, il me semble que de nouveau, une grande oeuvre hongroise voit le jour bientôt. Il nous faut le dire d'un ton modeste, silencieux et respectif envers les ancêtres grandioses, mais il nous faut le dire. Notre pays, pendant le dernier cent ans, a été rarement son propre maître. De plus part, il était dans une situation contraignante, étant à la merci de la volonté des grands puissances, du pouvoir arbitraire des occupants étrangers puis des intérêts des regroupements économiques et financiers et des banques au niveau international. Nous n'avons pas fait ce qui était dans notre intérêt mais ce que les autres voulaient. Pour l'exprimer par une formule actuellement à la mode: nous étions socialisés comme ça. Nous avons appris à être petits en se taisant sous le tapis, avec la tête baissée, en détournant les yeux. Mais en 2010, nous avons vécu un événement marquant, une nouvelle fois depuis une longue période. En 2010, nous avons décidé de couper une porte par nous-même, si l'occasion en soi ne se présente pas. Nous avons décidé de transformer la Hongrie à un pays où les gens qui se lèvent le matin et cherchent de ce qu'ils ont besoin, se débrouillent. S'ils ne le trouvent pas, ils le créent. Nous avons voulu créer la Hongrie où nous ne nous disons pas l'un à l'autre devant les difficultés: „Laissons tomber” mais „Montrons-le!” Nous avons constaté pendant des années que les gens ont été privés constamment. Pendant qu'ils étaient eux-mêmes conditionnés pour prendre des choses: qu'ils prennent par exemple des crédits et consomment leur propre futur. Ils étaient motivés de ne pas travailler mais plutôt vivre des allocations. Pendant plusieurs années, il était possible de gagner plus à partir des allocations que par le travail. C'est de la folie! Nous avons intériorisé l'idée selon laquelle la fondation d'une famille est une entreprise impossible, que notre travail n'a pas du sens, que notre savoir professionnel n'est pas compétitif aux marché et que nous ne pouvons rien ajouter au monde du tout. La Hongrie ressemblait à un bâtiment pourri d'où les habitants pourraient être renvoyés à n'importe quel moment. Finalement, en 2010, la Hongrie a pris son destin dans ses mains. Nous, les Hongrois, nous avons commencé à finaliser ce qui est de notre intérêt, et ne pas faire des choses que les autres attendent de nous. Nous n'avons pas écouté les conseils des défenseurs inopportuns. Poliment – étant un parti bourgeois- mais catégoriquement nous les avons ignorés. Comme Mark Twain l'a écrit : „De temps en temps, je vais chez le médecin qu'il m'examine par ce que le médecin souhaite également vivre. Puis, je vais dans la pharmacie et je prends les médicaments car même le pharmacien souhaite vivre. Puis je verse le médicament dans le canal car je souhaite vivre - moi aussi”.

Alors, Mesdames, Messieurs!

Il était grand temps de le dire: la faiblesse n'est pas une réponse. Il était grand temps de tenir l'avertissement le plus fréquent du maître: n'ayons pas peur! Et malgré la crise depuis 2008, malgré la dette publique héritée, les décombres économiques et sociaux, nous n'avons pas laissé que la faiblesse nous atteigne encore une fois.

Mesdames, Messieurs!

Celui qui a peur sera mordu par le chien, sera jeté à bas par le cheval et même tombera avec sa trottinette. Un peuple sans-coeur n'a pas de la patrie mais non plus d'ami ou d'allié car il n'est pas fiable. Car celui qui est sans-coeur, n'a pas de confiance en soi-même et s'il n'a pas de confiance en soi-même pourquoi les autres en aient? En 2010, les Hongrois ont admis qu'une attitude d'un rapprochement continuel, l'humble conformisme, la convenance continuelle, avec d'autre mot, la faiblesse, n'est pas une solution mais le problème en soi-même. Cela fait date, c'est comme cela et pour cela que la seule majorité parlementaire de deux-tiers en Europe est née, la justification claire d'une 'union nationale ce qui est bien identifiable même d'autre capitales lointaines. Tout le monde a compris – même si tout le monde n'a pas apprécié que chez les Hongrois un nouveau calendrier a commencé. Depuis, nous avons réalisé tout ce que les fidèles de la faiblesse ont contesté en disant: il n'est pas possible. C'était le début de la nouvelle création des Hongrois, la fondation de la  Hongrie forte de XXIe siècle.

Mesdames, Messieurs!

Nous construisons un pays où les citoyens ne travaillent pas pour le profit des étrangers. Un pays où ce ne sont pas les banquiers et les bureaucrates étrangers qui nous disent comment il nous faut vivre, quelle soit notre constitution, quand est-ce que nous pouvons augmenter les salaires et les retraites. Un pays où personne n'a le droit de forcer ses propres intérêts aux citoyens hongrois.

Mesdames, Messieurs!

L'histoire économique de la Hongrie dans le XXe siècle est souvent décrite en cycles de vingt ans qui se succèdent. Il arrive qu'ils commencent mal et finissent bien: dans les années '70 il y avait un grand endettement mais en 1990 la fin était la liberté. Il arrive qu'ils commencent bien et finissent mal: en 1990 nous avons commencé par la liberté et par l'économie de marché mais nous avons fini au bord d'un abîme financier. En 2010, les vingt années suivantes ont commencé par la peur d'un effondrement économique mais elles peuvent finir bien. La nouveauté du XXIe siècle est que la vitesse des changements, le profondeur des tournants, la force de la compétition parmi les nations peuvent emporter celui qui n'a pas une vision claire et un plan construit à partir de cette vision. Nous avons vécu ensemble la période de vingt ans entre 1990 et 2010. Même si nous avons déconstruit le passé, nous étions incapables de construire le futur, nous sommes restés bloqués entre deux mondes, c'est pour cela nous considérons troublant ces deux décennies. Le plus important est maintenant d'avoir une vision claire sur notre futur, sur les vingt années suivantes et par nos décisions politiques, économiques et sociales nous avançons vers cette direction. Selon notre plan virtuose, nous mettons fin à la dépendance financière extérieure du pays. Nous mettons fin à la dépendance énergétique du pays. Nous allons faire sortir ou bien aider à sortir tout le monde de la dette de devise. Nous allons mettre fin à la diminution de la population. Tout le monde qui aura l'intention de travailler en Hongrie, trouvera du travail. Nous allons élever le marché compétitif de la Hongrie parmi les trente meilleurs au monde. Par la réindustrialisation, nous allons allier l'industrie hongroise avec celle de l'Allemagne. Le niveau des dépenses pour les entreprises hongroises en ce qui concerne de l'argent, de l'énergie, et de l'information sera plus bas par rapport à celui de leurs rivaux. Nous allons créer 10 milles moyennes entreprises hongrois compétitives pour l'export. Il y aura 15-20 multinationaux hongrois en région qui donneraient le support pour l'extension globale de l'économie hongroise et en même temps nous allons réduire la dette publique sous 50 pour cent du PIB. Nous allons consacrer 4-5 pour cent du PIB à l'innovation et recherche. Nous allons élever de nombreuses universités hongrois parmi les 200 meilleures au monde. Dans le domaine de la culture, des sciences, de la musique et du sport, nous allons obtenir une meilleure place au classement par rapport à notre statistique démographique et nous devenons de nouveau une patrie de culture. Nous avons l'intention d'intégrer les Hongrois dispersés dans le bassin des Carpates et dans le monde au sens culturel, juridique et intellectuel, en profitant des occasions juridiques et techniques de l'époque moderne, ainsi constituant de la dispersion une nation mondiale et comme résultat de toutes ces mesures, le niveau de vie des familles hongrois surpassera la moyenne européenne. Nous allons réaliser cette vision à la base des plans bien détaillés, avec une nation restructurée, à l'aide des professionnels et avec une société aspirant à travailler et qui en a capable également.

Mesdames, Messieurs!

Evidemment, il est belle et intéressant la perspective de vingt ans, il ne nous reste que 18 ans, mais il est encore plus intéressant de savoir les réponses pour les questions „ qu'est-ce qu'il y a maintenant?”  „qu'est-ce qui se passe avec nous demain?”. Une fois, on a noté que Ronald Reagan a dit à la première réunion gouvernementale qu'il déteste deux choses, l'inflation et le communisme – faites quelque chose avec ça. Notre devoir, le devoir du gouvernement hongrois n'est pas si facile. Notre devoir est beaucoup plus complexe. Pourtant, j'ai l'honneur d'annoncer à l'opinion publique intéressée du pays que la performance de la Hongrie est plus convaincante qu'auparavant et il a plus de succès dans la gestion de la crise que la majorité des autres pays européens. C'est le succès de la Hongrie. C'est le succès de la Hongrie, des gens vivant ici, c'est-à-dire notre succès commun, même celui de l'opposition parce qu'indépendamment de l'identité politique, tout le monde en bénéficie et en profite. Je sais bien qu'il est difficile de passer en fraude l'idée nationale sous les cheveux de ceux qui ont été élevés dans l'esprit international mais peut être une fois ils comprennent que même si nos partis sont en opposition, la patrie n'en peut pas être. Il arrive, comment dire, il est possible qu'on est ordonné à descendre de la passerelle de commandement ou bien d'à côté de la roue de gouvernail – je pourrais parler de mes propres expériences même – mais le bateau est commun et dans ces cas il faut également continuer à ramer et pas manoeuvrer à l'aide d'une perce au fond du bateau en boudant.

Mesdames, Messieurs!

Je peux vous dire que la Hongrie fait mieux en ce qui concerne le soulagement des charges quotidiens des citoyens que pendant les vingt ans derniers. Quand les socialistes étaient au gouvernement, les frais des charges ont augmenté sans cesse, le prix du gaz a monté à son triple et celui de l'électricité a atteint son double. A partir de janvier 2013, dans chaque foyer hongrois, il faut payer dix pour cent de moins pour le gaz, l'électricité et pour le chauffage. On n'a pas remarqué la diminution des charges depuis des décennies en Hongrie. Notre performance est meilleure mais pas assez satisfaisante encore. C'est pour cela, nous continuons à diminuer encore les différences dans les frais de subsistance en 2013. La Hongrie réalise une remarquable performance en ce qui concerne la représentation des intérêts qu'avant 2010. Depuis que nous sommes pays membre dans l'U.E. nous n'avons jamais arrivé à arracher tant de ressources du budget de l'U.E. comme cette année. En plus, tout cela dans des conditions où le budget total de l'U.E. diminue sans cesse, c'est-à-dire nous avons arrivé à verser plus pour nous-même à partir d'un tonneau plus petit. L'un des fruits de notre courage fidèle était que nous avons conclu des alliances avec de nombreux pays. Cette coopération aurait été impossible si nous nous comportons comme un petit chien remuant la queue sous la table en pistant où est-ce qu'un morceau gras va tomber. Qui va conclure une alliance avec un crève-la-faim? Notre performance est meilleure mais pas assez satisfaisante encore, c'est pour cela dans les prochaines sept années les 60 pour cent des ressources européennes vont être dirigées vers l'économie. La Hongrie a une meilleure performance en ce qui concerne le soutien donné aux familles. Avant 2010, le gouvernement socialiste a diminué progressivement les allocations familiales: d'abord ils ont annulé l'avantage fiscal disponible après les enfants, puis ils ont réduit la durée du congé de maternité à deux ans. A partir de 2011, nous avons restauré un congé de maternité de trois ans, nous avons introduit un système fiscal familial pour les familles avec des enfants. Notre performance est meilleure mais pas assez satisfaisante encore. Ce qui est plus dur, c'est la situation des familles avec des faibles revenues, ainsi nous allons démarrer dans la deuxième moitié de 2013 un plan d'action pour ceux qui ne vivent que de leurs salaires. La Hongrie a une meilleure performance en ce qui concerne la protection des retraites par rapport aux autres pays européens. Quand dans le plupart des pays les retraites ont été diminuées à cause de la crise, la Hongrie a réussi à conserver et même augmenter la valeur des retraites. Nous nous souvenons bien que le gouvernement socialiste a payé les charges de la crises par des pensionnaires. Nous ne laissons pas que le niveau de vie des personnes âgées se baisse. Je considère comme la pierre de touche de la nouvelle ère et de la Hongrie renforcée que nous les défendions, malgré la crise. Si nous y arrivons, alors toute une génération pourrait voir par soi-même dans sa propre vie que leurs petits-enfants et enfants ne parlent pas dans l'air. Pourtant pour beaucoup d'entre nous, les avis de nos parents est un critère, nous cherchons à recevoir leur reconnaissance qu'ils nous disent: c'était un beau travail, mon petit fils!

Mesdames, Messieurs!

La Hongrie a une meilleire performance également en ce qui concerne la reconnaissance du travail comparé avec la période avant 2010. Le salaire moyen s'élève et à partir des chiffres publiés aujourd'hui, il a atteint 223 milles de forints ce qui est d'ailleurs une somme très bas dans le contexte européen. Depuis le changement de gouvernement, nous avons augmenté le salaire minimum par 24.500 forints et le salaire moyen de ceux qui effectuent un travail d'intérêt général a surpassé la somme de 73.200 forints contre toute autre affirmation et mensonge. Notre performance est meilleure mais pas assez satisfaisante encore. C'est pour cela, le plan d'action pour la protection d'emploi démarré en janvier dernier, sera élargi au milieu de l'année 2013. La Hongrie a une meilleure performance également en ce qui concerne le fonctionnement de la police car depuis le changement de gouvernement, nous avons augmenté le nombre des policiers par 3.500 personnes en même temps nous avons nettoyé le personnel en éliminant ceux qui ont protégé auparavant les criminels ou bien ont dérivé entre eux. Notre performance est meilleure mais pas assez satisfaisante encore. Notre nouveau défi contre lequel nous devons mobiliser des nouvelles forces est la fraude des drogues de nouveaux types dans une proportion énorme.
Et même si nous chassons les bandes au-dessous de nos fenêtres qui sont excellentes en concussions, il y en a toujours de ceux qui ont changé la couleur de leur caleçon du rouge à l'orange et le porte soigneusement pour que cela se voie sous leur pantalon. La lutte contre eux nous donnera le travail encore pendant longtemps.

Mesdames, Messieurs!

La Hongrie produit sa meilleure performance de tout les temps en ce qui concerne la diminution des dépenses superflues. Nous avons divisé par deux le nombre des hommes politiques, c'est une exemple unique en Europe. En ce qui concerne cet aspect, notre performance n'est pas seulement meilleure mais déjà bien. L'état hongrois essaye de se débattre avec la situation de la santé publique. Pendant les derniers 18 mois, nous avons augmenté le salaire de 90 milles personnes dans le secteur de la santé publique, nous avons introduit une nouvelle direction unifiée par l'état, il y a en cours 439 investissements dans la santé publique parmi lesquels 91 concerne les hôpitaux à une somme totale de 223 milliards de forints ce qui constitue le développement le plus considérable dans le secteur de la santé des dernières 60 années. Nous avons mis en service 120 nouvelles voitures d'ambulance et dans 82 sites, il y a en cours la rénovation ou la construction d'un poste de secours.  Notre performance est meilleure ici aussi mais pas assez satisfaisante encore. Nous avons besoin encore 200 ambulances et encore 6460 infirmières, il est nécessaire encore un paquet financier pour améliorer la situation des médecins de famille, et il nous faut trouver la solution pour raccourcir les listes d'attentes. La Hongrie réalise ses plans mieux, beaucoup mieux en ce qui concerne également l'intégration. En 2012, 261 milles de personnes ont travaillé dans le programme start de travail d'intérêt général. Selon les estimations des leaders Roms des groupes de travail, comme il est interdit de rédiger un rapport officiel, il y avaient 54.750 participants Roms qui ont gagné leur vie par un travail digne à la place des allocations. Ce sont eux notre plus grand succès. Et encore nous avons 9316 travailleurs start qui ont débuté dans le monde du travail l'année dernière. Je parle des adultes. Milles femmes Roms ont commencé des formations pour devenir nourrice, visiteur social ou infirmière à la maison.

Chers amis!

Notre performance est meilleure mais pas assez satisfaisante encore. Nous pouvons être satisfaits dans le seul cas où tout le monde qui veut travailler trouve le travail, au moins du travail de start. Notre grand projet peut s'accomplir en 2013 si nous arrivons à réaliser un travail d'organisation convenable avec les municipalités.

Mesdames, Messieurs!

Les résultats montrent que la performance de la Hongrie est plus satisfaisante. Les Hongrois en 2012 n'ont pas travaillé pour rien. Il était une bonne décision de quitter la situation contraignante et c'était une bonne décision de prendre en main notre destin par contre pas tout le monde est content de cela. Ne sont pas contents ceux à l'étranger et en Hongrie qui ont tiré un profit politique et économique de la faiblesse de la Hongrie pendant plusieurs années ou décennies. Ils sont prêts à ramener la Hongrie dans le passé. Ils espèrent que celui-là est déjà beau. Ils ont tort, un pays fort n'oublie pas. Nous n'oublions pas ces 8 ans.Nous n'oublions pas qui et comment ont endetté notre pays, nos villes, nos villages et nos familles. Nous n'oublions pas qu'ils ont pris des jeunes la possibilité de fonder un foyer. Nous n'oublions pas qu'ils ont enlevé les subventions des familles. Nous n'oublions pas qu'ils ont enlevés des pensionnaires un mois de retraite. Et nous n'oublions pas qu'auparavant ils avaient promis le contraire de toutes les choses. Nous n'oublions pas que pendant huit ans, ils ont menti aux Hongrois, comme ils l'ont formulé: le matin, le midi, le soir. Il peut y avoir une logique; il existe des choses qui surpassent tout simplement la raison humaine.Et chers amis, nous n'oublions pas qu'ils ont dressé les policiers d'assaut contre les gens célébrant tranquillement. Nous n'oublions pas qu'ils ont détruit ensemble le pays. Des figures anciens, nous les connaissons bien et nous connaissons encore mieux leur plans. Ils sont prêts à lâcher l'impôt des banques et au lieu de cela ils voudraient imposer des impôts aux citoyens, diminuer le salaire minimal et des retraites ainsi que prendre de nouveau l'avantage fiscal disponible après les enfants. C'est ce que les banques et les spéculants leurs attendent; et les faibles se penchent toujours devant la volonté des plus forts. Ils n'ont jamais représenté l'intérêt des Hongrois ni le font maintenant. C'est la raison pour laquelle comme les mouches bourdonnent autour de la viande, les forts groupements d'intérêt étrangers se pressent autour d'eux. Ce sont véritablement ces groupements qui veulent les remettre en position en Hongrie.

Mesdames, Messieurs!

Finalement, il nous faut poser la question pourquoi nous voulons créer une Hongrie forte de XXIe siècle – au-delà de la raison qu'être fort est toujours meilleure qu'être faible. Alors, en ce qui me concerne, je vois le gage des Hongrois pour le futur en une chose. Cela est en même temps une pensée, une valeur et un programme. Et la véritable lutte, l'important combat, la bataille où le destin de la Hongrie va changer, le succès de notre vie et le futur de nos enfants se tournent autour de cette  valeur unique. Est-ce que le monde hongrois sera un monde dans lequel par le travail dur et responsable nous pouvons avancer indépendamment de nos origines familiales, nos religions ou nos apparences physiques? Pour créer un monde pareil, il faut être un pays fort. C'est le but de la lutte, chers amis! Nous devrions gagner les jeunes pour cette idée. Nous devrions représenter vers eux d'une manière plus convaincante que le but commun et l'intérêt commun sont que tout le monde bénéficient de la croissance économique et de la montée démarrant en 2013. Celui qui travaille pour cela, devient digne pour bénéficier des succès. Une liberté individuelle mais une responsabilité commune. Travail commun et succès commun. C'est la raison pour laquelle il est évident si nous souhaitons voir parmi nous pour au moins un certain temps les jeunes, talentueux, agiles professionnels ceux que nous avons formés des forints d'impôt des Hongrois. Il est important pour nous que nos enfants fassent fructifier leur savoir également en Hongrie car c'est le seul moyen de transmettre à leurs propres enfants qui sont nos petits-enfants le savoir et l'expérience qu'ils avaient reçu de nous. Nous travaillons depuis trois ans - c'est pourquoi nous avons entamé la réorganisation complète du pays et plusieurs millions de personnes ont assumé les épreuves inévitables - pour qu'il ne peut jamais se produire que les enfants commencent leur vie avec moins d'espoir que leurs parents avaient reçu. Cela peut être la seule garantie de la monté durable d'une patrie.

Allez la Hongrie, allez les Hongrois!

(Prime Minister’s Office)